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Fred & The Healers (B)
Album Release Party (Report Français)
Zik-Zak Ittre - 29-03-2025

reporter & photo credits: Paul Jehasse

info band: Fred & The Healers
info organisatie: Zik Zak

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Cette release party au Zik Zak (Ittre-Virginal), c’est aussi un anniversaire : trente ans d’existence pour ce groupe ! Fewwww, cela ne nous rajeunit pas ! Ce matin, le début de l’heure d’été m’a encore plus perturbé que le bétail. Je me repassais tous les souvenirs que j’avais pu vivre avec le groupe depuis ses débuts. Des souvenirs qui resteront impérissables, avec surtout l’anniversaire des 50 ans (les miens aussi à l’époque) de Danielle (la fidèle parmi les fidèles et qui s’occupe avec entrain du « merchandising » de Fred).

Cette nuit-là, il était trois heures du matin quand on a chargé le matos de Fred dans la camionnette. Ensuite, Mettet/Herstal pour moi et le retour « at home ». J’étais là aussi à la soirée d’adieu à « l’AB » de Bruxelles en novembre 2004, avec les larmes de Danielle qui ont coulé. Ensuite, la résurrection au « Bota » de Bruxelles pour un concert extraordinaire en décembre 2012.

Je ne fais ici qu’une bio personnelle avec quelques bons moments. Car il y en a eu d’autres, notamment au Spirit de Verviers où Fred et Elliott se disputaient le titre de groupe qui a fait le plus long spectacle (plus de 4 heures et quelques pour Eliot) qui, je crois, a finalement gagné la joute. Quand on est un fan de Fred c’est pour la vie et de l’amour à 100% ! La preuve, un de mes amis, fan des premières heures aussi, est rentré de Corse pour l’occasion, si ce n’est pas de l’amour…Il est temps de passer à cette « release party ».

Pour son sixième album, « No Escape », qui est et restera une valeur sûre et qui comme disait Fred après quatre morceaux durant le concert : « C’est un peu une réflexion sur la longévité et surtout sur notre vieillissement à tous. Que ceux qui ont dépassé les 47 ans lèvent les bras »… et une forêt de bras s’est levée ».

La première partie du concert s’est concentrée, sur 8 morceaux du dernier opus (« Back To Basics », « Another Fall » plus lent, « Wise Man » et « A Fool’s Journey », puis « Blood and Guts », un de mes préférés avec « Big Bang » venu directement après ; il y aura encore « Love Jungle » en rythme rapide rock et dont le titre a été repris en cœur par l’assemblée (une idée de single pourquoi pas) et enfin « Lonesome Light », (slow blues). Et tout cela après un début tonitruant avec « Change » de l’album « Red » (2004).

Pour cet album, Fred s’est adjoint un producteur arrangeur de choix en la personne de Walter Broes, leader/guitariste du groupe belge bien connu « The Seatsniffers ». Il rejoint le groupe sur scène pour quelques morceaux et nous prouve par là sa facilité à manier une guitare électrique. Pour ce mini « show interne », il commence avec « Tramp » de Lowell Fulson. Suit un “cover” d’Albert Collins avec « All About My Girl ». Et avec “The Escape”, je crois que le nouvel album aura été joué totalement ce soir ! Walter et le Band termineront avec « Thanks For The Snack ».

Merci Walter, pour cette partie très réussie.

Après le passage de Walter, voici une nouvelle salve d’anciens titres comme « How Long » de l’album « Red », avec ensuite un retour sur le tout nouveau « No Love For Old Man » repris aussi par le public (fan à fond déjà de « No Escape »). Suivent deux titres de l’avant-dernier opus « Hammerbeatmatic » avec « Burning » et « Remedy », pour enfin terminer avec la nouveauté « The Pulse ».

Fred a joué la presque totalité de son concert avec sa super « Gibson » rouge et ce, à la manière d’un professionnel aguerri, qu’il est. Il sait être rageur quand il faut et aussi caressant manière « slow hand », mais l’ensemble est toujours d’une efficacité redoutable. Son frère Bertrand a ajouté de l’amplitude à son jeu de groupe et perso et ce notamment avec sa « Fender - Précision » qu’il fait briller de mille feux. Son tempo et son doigté est parfait et son jeu de scène très expressif.


Nico est depuis 2012 le pilier de la rythmique et fait tonner ses fûts toujours en adéquation et d’une façon brillante. N’oublions pas qu’il jouait à domicile dans son club. Quel combo de fou ! (Vive « Rock Nation »).

Non contents de trois sets en un, ils reviendront avec trois rappels, jamais avares de bonnes choses, le Fred. De « No Escape », ils joueront donc « The Deputy Manager » du dernier album, « Lovers Boogie » de l’album « Hammerbeatmatic » et son « Jump » et « Boogie » célèbres et d’une longueur que mes vielles pattes n’ont pu soutenir. Et finalement, le mythique « Messin’ With The Kid », version Rory Gallagher, avec l’aide d’un public en folie.

Vous ne le croirez pas mais ils n’en avaient pas fini avec nous car « At Home Last Night » de l’album « Electrified » est venu conclure ce concert en tout point exaltant et parfait.

Maintenant, soufflez les bougies et mangez le gâteau !!!