Avec un retard important –qu’on pardonne facilement par la suite !- les Pine Box Boys prenaient possession de la scène du Zevende Zegel d’Ottenburg . Il faut certainement féliciter l’ami Wim de proposer une programmation régulièrement aussi intéressante. On pourrait d’ailleurs déplorer que des amateurs y viennent de la région d’Anvers par exemple, alors qu’à moins de 3 minutes de Wavre, on n’y rencontre que très peu de « voisins ». Mais fermons cette parenthèse négative.
C’est en effet un peu tard que la salle s’est remplie et que les invités de ce soir allaient mettre le feu aux poudres. Connus pour être de « joyeux drilles » (textes de « mysery and murder » annoncés mais bon !) , les Pine Box B. propulsent un hillbilly électrique qui ne peut pas laisser indifférent. Du début à la fin, tout s’enchaîne rapidement derrière un sérieux qui n’est qu’apparent… sauf dans le jeu musical. Ces pétroleurs présentent une section rythmique (batterie/contrebasse) qui tourne bien, devant laquelle un super banjoïste qui chante quelques titres et un chanteur guitariste mènent la bal à toute vapeur. On retrouve dans leur set les meilleures sources de la musique américaine du genre et c’est drôlement plaisant.
Dynamiques à souhait, de titre en titre, ils relancent l’ambiance qu’ils ne laissent vraiment jamais retomber. Si dans le genre, le banjo se confirme être un instrument efficace, quand Lester T Raww se lance, il est capable de délivrer une pluie de notes incroyable. Si on ne sait pas exactement d’où elles viennent, on sent par contre de suite où elles atterrissent. Quelques mots pour dire qu’il s’agissait du je ne sais quantième concert « belge » des Pine Box B… mais qu’il en reste… si vous avez l’occasion, essayez de ne pas les rater. |